Pas à pas

Comment je crée mes pièces ?
Je vais m’atteler à vous montrer quelques exemples d’évolution dans mon process de création.

Pour ce petit koala, il s’agissait de le faire tenir sur un support faisant office de branche, et de faire en sorte qu’il tienne dessus pendant toute la partie de modelage et séchage. Une fois sec, il a cuit couché sur le flanc dans le four, puis a été peint aux oxydes de fer puis passé à une seconde cuisson. Il a fallu lui trouver sa branche finale surlaquelle il reposera pour l’éternité dans une position idéale. On dit souvent qu’on aimerait être un chat, je pense que le koala a plutôt une belle vie (quand il n’est pas pris dans les flammes des incendies ravageant son milieu naturel australien).


L’ours brun

Il était une fois un sac d’argile… il ne faut pas oublier que la matière première est un élément souple et maléable qui prend la forme qu’on tente de lui donner selon sa plasticité qui elle-même dépend de la quantité d’eau contenue et des caractéristiques chimiques de la composition de l’argile. Voici un « step-by-step » (hou babaaay pour les plus de 40 ans 😉 ) qui montre un peu l’évolution de la prise de forme de l’ours. Une fois sec et après la cuisson Biscuit j’applique l’émail qui lui donnera son aspect définitif à la seconde cuisson (à 1080°c pour cet émail).


Le Lamantin

Ce qui est fascinant avec l’émail, c’est que la couleur lors de son application n’a rien à voir avec le rendu final après cuisson. Démonstration :


Les éléphants

Cette maman éléphante a failli ne jamais se trouver à côté de son petit… En effet lors de la première cuisson, une malheureuse bulle d’air l’a faite complétement exploser ! Avec de la patience et un mélange de pâte argile-cellulose (morceaux de papier) j’ai réussi à tout recoler puis une fois recouverte de l’émail, on n’y voit que du feu. La preuve en images :

Le Kiwi

Ce petit oiseau endémique de Nouvelle-Zélande m’a donné bien du fil à retordre, ou plutôt de l’argile à boudiner… oui chaque plume est un petit boudin d’argile patiemment roulé puis découpé et enfin planté dans la boule de base qui constitue le corps de l’oiseau.

Les gros mammifères marins

Pour faire ces 4 specimens des océans particulièrement admirables, j’ai récupéré l’argile d’une pièce que j’avais faite il y a de nombreuses années et que je n’avais jamais cuite (souvenez-vous : tant que l’argile n’est pas cuit, il reste diluable dans de l’eau et redevient une pâte maléable !). Ce pauvre chat egyptien que j’avais peint à l’acrylique en pensant le rendre moins friable, n’a pas tenu les années et a fini par perdre une patte, puis deux, puis la queue, une oreille … c’en était fini de sa splendeur millénaire égyptienne… j’ai donc pris la décision de le faire tremper, même si j’avais bien conscience que les chats n’aiment pas l’eau ^^


Une fois l’argile ramollie et débarrassée des lambeaux d’acrylique restants, j’ai retravaillé la pâte et en ai tiré ces 4 pièces émaillées.
Il n’y a que l’orque qui ait mal vécu sa cuisson, et je l’ai découvert complétement explosé à la sortie du four (story sur Instagram). J’ai bien tenté de le recoller comme j’avais réussi à récupérer l’éléphant ci-dessus, mais l’opération « Sauvez Willy » a échoué, le recollage n’étant pas très qualitatif…

Promis la prochaine fois je refais en mieux !














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